Le milieu des années 1990 est, en effet, témoin d’un tournant des réflexions sur l’efficacité, le devenir, la recomposition des objectifs ainsi que les instruments et les transformations institutionnelles des pays bénéficiaires de l’aide. L’environnement international s’est profondément modifié avec la mondialisation, le développement des pays asiatiques, qui ont eu de moins en moins besoin de l’aide dont ils ont bénéficié jusqu’aux années 1960, et la marginalisation du continent africain malgré le volume et la longévité des flux reçus[2]. Continuer à lire …